Deuxième déplacement à l’étranger pour Ségolène Royal et toujours les mêmes sarcasmes de la part des émissaires de celui qui sera plébiscité le 14 janvier sans qu’aucune place n’ait été laissée à un vrai débat interne dans son parti.
Et pourtant ! Choisir le Proche Orient pour un premier déplacement, c’est la preuve d’un indéniable courage tant la situation est tragique et les problèmes complexes.
S’envoler ensuite pour la Chine, pays incontournable mais qui inquiète, c’est la preuve d’une volonté d’aller là où s’écrit notre avenir collectif.
Il y a aussi l’état d’esprit : « j’y vais pour comprendre et tisser des liens… » et c’est toute la différence. Finie cette arrogance qui nous caractérise lorsque nous nous déplaçons. Place à un minimum d’humilité pour prendre le temps d’écouter, rencontrer, comprendre.
Les relations internationales, ce sont d’abord des relations humaines et c’est ce que nous vivons à l’échelon local pour construire des partenariats durables en s’imprégnant de la réalité du quotidien de nos partenaires.
Mes différents mandats m’ont permis d’aller notamment en Chine, en Palestine et en Israël, j’ai pu y rencontrer à chaque fois des élus, des acteurs de la vie locale et mesurer combien l’échange était important et attendu (ci-joint un certain nombre de photos relatives à mes déplacements à l’étranger en tant que Conseillère Régionale).
Nous avons à apprendre les uns des autres et l’avenir se fera les uns avec les autres.
C’est le sens d’une vraie politique étrangère, menée tant au niveau national qu’au au niveau local en lien avec des associations très impliquées dans le domaine de la solidarité internationale.
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