«Voyage de rêve et rêve de voyage»
Il faut savoir se faire plaisir ! Et bien c’est ce que j’ai fait samedi en allant découvrir les créations d’enfants à la fête du livre jeunesse d’Aizenay.
26 ans d’histoire pour ce salon, pour les bénévoles de l’association Bibliobulle, les enseignants, parents d’élèves, enfants de l’école Louis Buton d’Aizenay qui chaque année font évoluer ce temps fort culturel. Bravo à tous !
Bravo pour ce salon, exemplaire à plusieurs égards, notamment celui de l’avoir ancré dans le paysage local, d’avoir donné toute sa place aux enfants qui font des merveilles.
Je remercie d’ailleurs les enfants conseillers lecteurs qui m’ont proposé des lectures de détente avec une parfaite maîtrise et le professionnalisme de critiques culturels. Mais je suis contrainte de remettre à plus tard leurs propositions, vous comprendrez pourquoi …
C’est ainsi que l’on devient de bons lecteurs mais aussi de véritables citoyens capables de se forger sa propre opinion après avoir confronté les idées, les lectures.
Et pourtant …
Certains semblent penser que la culture n’a pas sa place à l’école !
N’ont-ils pas supprimé les classes PAC (projet d’action culturelle), ne remettent-ils pas en cause toutes les actions éducatives développées dans et autour de l’école dans leurs programmes présidentiels ?
Mais comment peut-on envisager l’avenir si on ne permet pas à chacun cette découverte qui ouvre les esprits et nous enrichit ?
Je devais prendre la parole au nom de la Région qui apporte son soutien financier à cette manifestation. Aussi en ai-je profité pour dire l’importance que nous accordons au rayonnement de la culture sur l’ensemble du territoire.
La culture est un enjeu majeur qui doit traverser les catégories sociales et les territoires et pour lequel on doit laisser une totale liberté aux créateurs tout en les accompagnant dans leur travail de création et de diffusion.
80 % de la culture est à ce jour financé par les collectivités territoriales ; elle est notre bien commun, elle contribue au rayonnement de la France partout dans le Monde. D’ailleurs, nous sommes encore cités en exemple. Mais pour combien de temps si les 22 avril et 6 mai ne sont pas à la hauteur de nos espérances?
Ségolène Royal était à Nantes il y a quelques jours avec les professionnels de la culture pour prendre des engagements sur la reconnaissance des artistes, le soutien de l’Etat. Ces engagements étaient attendus car la culture est un combat social et seuls les gouvernements de gauche ont porté ce combat au nom de la liberté d’expression.
Alors si nous voulons que l’art ait droit de cité dans les écoles, les quartiers, les villes et les villages, dès le 22 avril, c’est à Ségolène Royal qu’il faut faire confiance.
Pour conclure, un petit comparatif départemental : la subvention du conseil général au festival du livre de Montaigu est 200 fois supérieure à celle donnée au festival d’Aizenay. Qu’en dit le Maire Conseiller Général de cette commune …. rien sans doute, il ne faut pas faire de vagues !!!
A votre avis, est ce bien équitable dans notre Vendée soit-disant exemplaire ?
Les commentaires récents