Un trou d’air, disent certains, mais pas du tout :
Seulement besoin d’air :
- un air de liberté
- un air de solidarité
- un air de progrès social
Ce souffle d’air, nous l’aurons grâce à l’ampleur et à la force de nos actions militantes.
Pourquoi attendre avec tant d’impatience le 11 février quand nous avons notre projet socialiste et les propositions que Ségolène Royal a défendues pendant le débat interne ? Elle s’applique en ce moment à les ajuster en tenant compte de ce qui se dit par les vrais gens que nous sommes.
Depuis plusieurs mois, il n’y a plus de France d’en bas mais bien une intelligence collective qui s’est mise en marche.
Le sens de notre engagement et de notre action, c’est de construire une France généreuse, sans angélisme, mais en posant des actes forts pour agir juste et efficacement.
Clarifions les choses en listant quelques priorités énoncées par notre candidate, bien différentes de ce que l’on nous assène au quotidien :
- un emploi pour chacun avec des CDI le plus largement possible et le recul du travail à temps incomplet non choisi-une conférence salariale pour porter le SMIC à 1 500 € et une revalorisation des petites retraites,
- un grand plan emploi pour les jeunes pour qu’aucun d’entre eux ne reste pas plus de 6 mois au chômage,
- un bouclier logement pour les français modestes pour garantir le droit au logement et permettre l’accession à la propriété à un plus grand nombre,
- la priorité à l’école avec les moyens de l’accompagnement individualisé,
- un effort massif en matière d’innovation et de recherche pour investir dans l’intelligence, la création d’activités et donc d’emplois.
Ce sont quelques exemples mais c’est déjà tout un programme - n’en déplaisent à ceux qui ne veulent pas le relayer - qui démontre que le clivage gauche droite est une réalité et nous le revendiquons.
Et il nous faudra être crédible jusqu’au bout et expliquer que, pour mener cette politique, il faut des ressources obtenues par un redéploiement de l’effort fiscal pour plus de justice. C’est notre devoir de vérité.
Nous avons du boulot !
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