2ème, 3ème homme, la question est posée.
Les sondages, les fameux sondages ont déjà imaginé les scénarios pour le deuxième tour en oubliant le premier tour pour rajouter un peu plus de confusion.
Et quand on est “ni ni”, finalement, on n’est pas grand-chose.
Mais cet homme là est et reste de droite.
Tout son parcours est à droite. Il a été ministre de l’Education Nationale dans un gouvernement de droite. Son seul succès, c’est d’avoir mis pratiquement un million de défenseurs de l’Ecole Publique dans les rues de Paris en 1994 quand il voulait réviser la loi Falloux pour permettre aux collectivités locales de financer plus et mieux l’école privée.
Dans cette législature, le député Bayrou a voté la réforme des retraites de Fillon, soutenu les politiques de réduction de cotisations patronales et les députés européens UDF ont voté la directive Bolkestein.
Toutes ces politiques, les hommes et les femmes de gauche, élus ou pas, les ont combattues.
Dans la campagne des présidentielles, son axe de campagne c’est le flirt.
Il papillonne à droite et à gauche et déclare « je pourrais prendre un 1er ministre de gauche ou de droite ».
Mais qui à gauche voudra faire une politique de droite ?
N’oublions pas que, la trentaine de députés UDF, s’ils sont élus, c’est avec les voix de l’UMP et pas avec les voix de gauche et ça va continuer. Un seul exemple : la 1ère circonscription où l’UMP à ce jour ne présente pas de candidat pour laisser la voie libre au candidat de l’UDF.
Vous imaginez demain le « camarade Jean Luc » devenir mon suppléant (mes excuses Francis) et repartant avec l’Hebdo des Socialistes sous le bras pour s’imprégner des valeurs de solidarité, d’égalité, de fraternité.
Trêve de plaisanterie ! Avant d’en arriver là, il faudrait que Bayrou nous dise qu’il appellera à voter Ségolène Royal au 2ème tour.
S’il ne le fait pas, toutes les voix qui se porteront sur lui au 1er tour seront des voix pour le candidat de la droite.
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